L’équipement, pour un tel parcours est finalement relativement simple. il faudrait reconsidérer l’équipement si vous envisagez par exemple de faire une itinérance en montagne.
Le souci sera surtout d’emporter le juste nécessaire pour limiter le poids de votre sac.
Quand je parle de juste nécessaire c’est vraiment le minimum. Le reste vous n’en avez pas besoin, c’est, de ce point de vue, une démarche globale et quasi philosophique que définir et se contenter de l’essentiel.
Marcher, manger, dormir et s’ouvrir vers l’extérieur, écouter, regarder, et être curieux, s’écouter, se découvrir et ne pas se plaindre, vivre tout simplement définissent l’essentiel.
Pour le matériel c’est pareil et on peut distinguer deux catégories :
Un préalable : prenez votre sac à dos habituel et videz-le entièrement
N’y faites entrer ensuite que ce qui est indispensable. L’ « indispensable » diminuera au fil de vos expériences.
Le choix du sac à dos est important. Il doit être :
Pour une itinérance, vous devez tenir compte de votre organisation
Avec portage de vos bagages et en demi-pension un sac de 30 litres est largement suffisant, vous avez besoin juste de votre pique-nique et des vêtements de pluie.
Sans portage, c’est-à-dire en autonomie, prévoir un sac à dos de 40-50 litres. Vous devez tenir compte des étapes, de la saison et de l’autonomie pour la nourriture et l’eau.
En autonomie totale, avec le matériel de couchage et de bivouac plutôt 55 – 60 litres.
Le sac à dos d’un randonneur entrainé ne devrait pas dépasser 20 -25 % de son poids. Ce ratio tend à baisser avec l’âge et la condition physique.
Pour un randonneur de 70 kg cela fait un sac à dos de 17 kg mais il est possible de faire un sac à dos de 10 à 13 kg. Il faudra ajouter la nourriture et la provision d’eau.
À titre d’exemple, une personne que j’ai rencontré faisait l’Alta Via dans le Val d’Aoste avec un sac de 5 kg. (Vous trouverez sur internet des sites spécialisés sur les équipements ultra légers).
Ce sont les effets vestimentaires les plus importants en tout cas pour la VIA BURGUNDIA.
Les pieds sont sensibles à la marche sur de longues distances et sur plusieurs jours. En souffrir peut vous gâcher votre randonnée. Il n’y a donc pas de place à l’improvisation.
C’est le vêtement le plus technique. C’est lui qui vous protègera en cas de mauvais temps et le choix sera fondamental si votre itinérance a lieu en montagne ou a fortiori en hiver.
Les prix peuvent être élevés, n’hésitez pas à demander conseil. C’est un investissement qui peut durer longtemps.
La meilleure solution est la méthode des multicouches.
Exemple : un tee-shirt en micro fibre c’est léger, ça sèche très vite, + un sweet, une polaire ou une petite doudoune ( si le vent se lève ou pour le soir) . Laver vos vêtements chaque fois que c’est possible. Prévoir seulement un ou deux tee-shirts de rechange.
Là aussi, il faut trouver l’équipement où vous vous sentez bien et qui vous ressemble, certains aiment les chemises, d’autres les tee-shirts en coton, d’autres ne les supportent pas. Il faut être soi-même, c’est important aussi. Oubliez d’écouter les dogmatiques ; ce sont ceux qui changent le plus souvent d’avis et de matériel. Sur une itinérance comme la VIA BURGUNDIA il n’y a pas trop de contraintes à ce niveau.
N’oubliez pas que le moindre randonneur est mieux équipé que l’étaient de nombreux alpinistes il y a 40 ans. Cela fait la fortune des grandes marques « outdoor » mais ça ne sert à rien (sauf pour les chaussures et le sac à dos).
Parfois, il faut aussi apprécier les randonneuses qui coordonnent leurs vêtements avec la couleur de leur sac à dos ou de leurs lacets de chaussures. Il est possible de rendre compatible d’élégance et le confort, mais il s’agit là d’un autre débat.
Pour les sous-vêtements, vous ferez attention aux coutures, pour éviter les frottements répétitifs qui peuvent vous blesser au bout de quelques jours. Vous les laverez régulièrement pour emporter le strict nécessaire.
Ils doivent être confortables, et adaptés à la saison.
En été il n’y a pas de contraintes particulières donc le choix n’a pas d’importance. Un pantacourt fait l’affaire. Il existe des pantalons transformables en short, des shorts longs etc….
En fait il faut se faire plaisir et se sentir bien avec sa pratique.
En hiver vous devez vous protéger du froid et penser aussi à des matières qui sèchent rapidement en cas de forte pluie.
En principe on emporte un seul pantalon pour une itinérance. Prévoir juste un rechange pour la soirée au refuge ou au gîte.
C’est un accessoire qui est important en cas
Pour la nuit, pensez à un vêtement de nuit et un « sac à viande » pour les refuges ou en dortoir.
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